Technologie
Les immunothérapies développées par BioAZ reposent sur l’ingénierie des VHH (Variable Heavy domain of Heavy chain). Les VHH sont des fragments d’anticorps spécifiques des Camélidés (lamas, alpagas…) qui lient des cibles protéiques (antigènes) avec une très forte spécificité. Les VHH sont déjà utilisés en thérapie chez l’homme. Deux produits sont disponibles sur les marchés européen, américain et japonais.
Avantages des VHH
Ciblage
• Peut lier des épitopes cachés
DMPK
(Drug Metabolism and Pharmacokinetics)
• Forte pénétration dans les tissus
• Moins immunogène (vs IgG)
• Ingénierie possible permettant d’augmenter la durée de vie et l’intégration dans des vecteurs
• Biodégradés en acides aminés
Production
• Temps de développement réduits
Formulation
• Excellente stabilité, y compris en environnement hostile (pH, T°, protéases)
• Peut-être administré oralement pour un effet local
Pipeline
Projet d’immunocastration des porcelets
Chez les porcs mâles non castrés (mâles entiers), des hormones produites par les testicules sont responsables de « l’odeur de verrat ». Cette odeur désagréable de la viande est détectée à la cuisson et la rend impropre à la consommation.
Pour prévenir « l’odeur de verrat », les porcelets mâles sont castrés à la naissance dans la plupart des pays du monde. Cet acte est pratiqué à vif (sans pallier la douleur) sauf dans certains pays européens : France, Allemagne, Danemark et Pays-Bas. Depuis 2022, ces états ont interdit cette pratique génératrice de souffrance animale : la loi oblige les éleveurs à pratiquer la castration avec une anesthésie et une analgésie.
Cependant, la mise en place d’une anesthésie/analgésie est technique, coûteuse en produits et en main d’œuvre. Cette charge additionnelle est portée par les éleveurs. Il est donc nécessaire de leur proposer une alternative. En outre, une option éthique et économique est souhaitée pour faire cesser définitivement la castration à vif dans les pays, encore trop nombreux, où elle est toujours autorisée.